L’empreinte du Tatouage au Figaro

Le Figaro a interrogé Anna Mazas sur la mode tatouage et sur les véritables significations de ces dessins d’encre sur la peau.

Anna Mazas

©T. de Saint-Chamas

Décomplexé, il séduit les baroudeurs, les jeunes filles, les garçons dans le vent comme les marques de beauté.

«  Je ne porte pas des tatouages pour paraître rebelle ou rock’n’roll, confie Renzo Rosso, le PDG du groupe Diesel. Chacun d’entre eux (ses initiales sur les phalanges, un Indien Mohawk sur l’épaule, « Only the brave » sur la cheville, NDLR) raconte une partie de mon histoire, signe sur mon corps les épisodes de ma vie et révèle mon âge… un peu comme mes rides. D’ailleurs, j’ai fait mon premier dessin à 50 ans.  » 
Ce jour-là, il présente à Paris, lors d’une conférence de presse, son dernier parfum masculin. Le nez, Alberto Morillas, fait sentir Only The Brave Tattoo non pas sur des mouillettes, mais directement sur peau – celle d’un jeune homme, torse nu et criblé de tatouages. Le flacon a été gravé par le tatoueur californien Mister Cartoon, star de la profession. Et Diesel ne se contente pas de filer la métaphore sur le packaging : Morillas parle d’un accord «  évoquant le contact métallique d’une aiguille, rendue par une molécule high-tech (le Norlimbanol), sur la peau chaude (patchouli, benjoin, narguilé) ». 
C’est sophistiqué, très viril : avec cette nouvelle fragrance, le label entend séduire un homme plus mûr que son client habituel. Paradoxal, non ?

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